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YANNIS FRIER • président
Né à Crest en 1977, j’ai étudié aux Beaux-Arts et au sein d’une école de jazz à la fin des années 1990. J’ai exercé pendant quelques années la profession de musicien (co-fondateur du Grand Chahut Collectif). Actuellement, mon activité principale est celle de graphiste indépendant, répondant essentiellement à des commandes émanant du secteur culturel. Je m’investis bénévolement depuis plus de 15 ans dans l’organisation d’évènements artistiques dans la vallée de la Drôme et ses environs (HICAM à Montoison, festival Pli à Pont-de-Barret, local associatif L’Oignon à Saillans, …), ceci en tant que programmateur, chargé de la communication… Président de l’association BZA, j’ai envie d’offrir aux habitants du village de Saillans, voisins et autres curieux, des propositions artistiques sensibles qui interrogent nos rapports à la perception.

STÉPHANE GAUTHRON trésorier
Pour ma part, je suis technicien pour le cinéma et le spectacle vivant, deux mondes qui se ressemblent mais dont les pratiques diffèrent. J’ai depuis toujours baigné dans des milieux artistiques différents : arts plastiques, musique, cinéma… Dès que je suis arrivé dans la vallée de la Drôme il y a cinq ans, j’ai cherché à faire ce que j’ai fait à Dijon, à Toulouse, à Paris : être partie prenante dans la vie sociale et culturelle autour de moi. Le spectacle ne se consomme pas, il structure. En prenant forme il donne forme. C’est l’état d’esprit que j’ai trouvé à Saillans avec BZA. C’est ce à quoi nous voulons œuvrer collectivement. À BZA nous n’avons peur de rien : les rencontres artistiques se frottent aux rencontres personnelles, les tempéraments aux cordes, aux ordinateurs et aux pinceaux. Transdisciplinaires, curieux, généreux, ambitieux, collectifs… nous ferons se rencontrer autant que nous le pouvons les arts, les artistes de la vallée de la Drôme, les Canadiens, les Japonais, les Polonais… les propositions et les créations, avec une incontournable constante : le croisement des publics dans toutes leurs variétés.

MAGALI DUFFAUD
Infirmière de profession, mélomane de confession, j’arrive d’Ardèche pour m’installer à Saillans en ce mois d’août 2018. Et comme tout être humain, sociable à priori, j’ai à cœur de m’intégrer dans le village où je m’installe avec mon ami et mes enfants. Et par expérience de l’immigration en terre étrangère (ni l’Ardèche ni la Drôme ne sont mes pays d’origine), je sais que c’est en rejoignant le tissu associatif que les choses se font, c’est à dire dans l’action, dans le “faire ensemble” comme on dit aujourd’hui.
Je rencontre donc l’équipe de BZA très vite en arrivant ici, mon ami et moi étant particulièrement attirés par les pratiques artistiques de traverse, celles qui ouvrent le cœur et les idées, celles qui appellent au partage, à la discussion, à l’évasion aussi.
« Et pendant ce temps les avions » répond à tout cela, en mêlant cinéma, danse, naturalisme, musique, en représentation et en ateliers participatifs. Ce festival s’applique à inviter des artistes essentiellement locaux et voyageurs et à convier la population villageoise et voisine à faire vivre certains évènements.
L’équipe est entièrement bénévole et c’est un critère que je retiens particulièrement puisqu’il permet à l’association d’évoluer sans les entraves financières, sociales et éthiques qui sont parfois liées au salariat sous ce genre de statut, qui lui ouvre ainsi les voies d’une évolution librement soumise au compromis, à la discussion.

JULIEN CORDA
Âgé de 35 ans et habitant à Saillans, je suis musicien (guitare et lutherie sauvage), compositeur, improvisateur, au sein de diverses formations (Sans Plomb 95, Namogo, Api Sproutch, 100 guitares pour un bateau ivre, Zuud…) et en solo. Je suis passionné par les arts de traverses, les expressions hors pistes les plus diverses. C’est donc naturellement que j’ai rejoint la formidable équipe de BZA, pour promouvoir ces formes libres, pour les voir apparaître dans le paysage culturel local, les partager, contribuer à les rendre visibles. Je reste persuadé que ces formes peuvent trouver leur public, notamment en milieu rural. Je suis également attaché à leur « démocratisation », j’aimerais les voir sortir de leur cadre d’art élitiste, de musique pour musicien, que les « publics non avertis » se les approprient aussi, elles n’appartiennent à personne… Dans le cadre d’une représentation, la pratique du sound-painting (direction gestuelle) m’a permis d’observer que la participation active du public lui permet d’ouvrir en grand son appréciation des choses, les intervenants se mettent tout d’un coup à expérimenter eux aussi, et force est de constater qu’ils adorent ça. Je m’attache donc à proposer des choses allant dans ce sens, à créer cette forme de lien local.

HANS VAN KOOTEN
Né en 1947 à Rotterdam, je découvre la musique de Thelonius Monk à l’âge de 14 ans. J’ai étudié le design aux Beaux-Arts à Eindhoven
pour ensuite me mettre à la peinture et exercer diverses professions : designer chez Leolux mobilier, freelance designer mobilier/architecte d’intérieur, constructeur et designer de canoës-kayaks… J’habite en France depuis 1994, la peinture et la sculpture occupent maintenant la plupart de mon temps.